MODULE 3 P -Économie
La pratique du vélo permet de grandes économies, autant au niveau personnel qu’au niveau de la société.
Économie personnelle
Le coût d’achat d’un vélo est de 20 à 50 fois moins cher qu’un véhicule. En 2020, le prix moyen d’un véhicule neuf était de 45 975 $ ; et 29 434 $ pour une voiture usagée. En comparaison, pour un vélo neuf de qualité, un usager peut s’en tirer entre 400 $ et 1000 $23 ; et entre 2000 $ et 2500 $ pour un vélo électrique.
Pour le vélo, les coûts inclus :
- Un entretien annuel : environ 200$.
- Des accessoires : environ 200$.
- Casque ;
- Réflecteurs ;
- Lumières ;
- Porte-bagage ;
- Garde-boues ;
- Sonnettes ;
- Un cadenas : entre 50$ et 150$.
D’ailleurs, les coûts d’entretiens peuvent être réduits en le faisant soi-même sur son vélo. Il suffit seulement d’un peu de motivation et de débrouillardise.
Pour la voiture, les coûts inclus :
- Les frais annuels fixes :
- Permis de conduire : entre 87$ et 427$ ;
- L’assurance automobile : en moyenne 732$ ;
- L’immatriculation : entre 230$ et 275$.
- L’essence et l’entretien :
- Essence : 3770$ ;
- Entretien : environ 400$.
- Les mensualités de paiements : en moyenne 6000$.
En conclusion, c’est un montant qui dépasse les 10 000 $27 par années seulement pour la possession d’une voiture. À cela se rajoute les frais de stationnement et de réparations en cas d’accident.
Pour le transport en commun à Montréal, les coûts inclus :
- Carte opus : entre 6$ et 15$
- Frais de transport autobus et métro : 1128$.
Coûts des infrastructures
Les investissements de la ville pour les infrastructures cyclistes seraient de 67 à 230 fois moins chers que ceux pour l’automobile.
Voici les montants investis par le gouvernement par moyen de transport :
- Pour l’infrastructure active (vélo et piétons) : 125 millions de dollars sur cinq ans ;
- Pour l’infrastructure du transport en commun : 13 000 millions de dollars sur dix ans ;
- Pour l’infrastructure automobile : 31 000 millions de dollars sur dix ans.
Cette différence démontre le peu d’investissement nécessaire pour la création d’infrastructure cyclable. Pourtant, la priorité gouvernementale semble encore fortement tournée vers l’automobile et son système routier.