MODULE 3 S – LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE
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Fiche 1 : Quelques mythes à déconstruire
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Fiche 2 : Nord-Sud, pays pauvres et pays riche – Comment se retrouver dans tout ça ?
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Fiche 3 : La solidarité internationale – Au-delà de la charité
FICHE 1 – Quelques mythes à déconstruire
Avant d’aborder ce qu’est la solidarité malgré les disparités économiques, nous vous proposons un bref questionnaire qui démystifiera sans doute certaines croyances et idées préconçues. Parce qu’être solidaire, c’est aussi faire preuve d’ouverture et savoir surpasser ses propres préjugés.
Question 1
VRAI OU FAUX? La projection de Mercator, carte du monde la plus utilisée dans les salles de classe, offre la représentation la plus proportionnelle de la grandeur réelle des continents sur une carte du monde.
Faux. La projection de Mercator, nommée ainsi d’après le géographe Gerardus Mercator, date de 1569. Elle est reconnue pour son avantage de ne pas déformer les angles et de fournir une réelle description des contours des continents. Toutefois, cette projection tend à exagérer les surfaces au fur et à mesure qu’on s’éloigne de l’équateur. Par exemple, le Groenland et l’Afrique apparaissent comme étant relativement de la même dimension, alors qu’en réalité, la superficie de l’Afrique est 14 fois celle du Groenland.
En 1973, Arno Peters, un historien amateur, utilisa des formules mathématiques développées par James Gall au XIXe siècle. Cela lui permit de développer un autre type de projection qui maintient la proportion entre les surfaces sur la carte et les surfaces réelles :
Bien que ces deux projections représentent la même planète Terre, les perceptions qui s’en dégagent sont fort différentes. La projection de Mercator demeure la représentation cartographique la plus utilisée dans le monde, malgré le fait qu’elle tend à réduire l’importance géographique des pays situés près de l’équateur, dont plusieurs s’avèrent être des pays associés au monde soi-disant « en développement ».
Question 2
VRAI OU FAUX? Ce sont les pays en voie de développement qui envoient plus d’argent et de capitaux vers les pays développés.
Vrai. En réalité, les richesses vont des pays en voie de développement vers le Nord et non pas dans le sens contraire. Les pays en voie de développement, dont une importante partie est en Afrique, sont asphyxiés par des dettes qu’ils remboursent à des taux d’intérêt exorbitants et qui entravent leurs investissements dans les soins de santé, l’éducation et les services sociaux.
Les politiques d’investissement et les termes de l’échange défavorables empêchent plusieurs pays en voie de développement de faire croître leurs économies pour se trouver sur un pied d’égalité avec leurs concurrents sur les marchés mondiaux.
Pour chaque dollar emprunté en 1980, les pays en développement ont payé 8,35 dollars au service de la dette. Donc, cette dette a été remboursée près de neuf fois. Aujourd’hui, les pays en voie de développement transfèrent chaque année vers les pays développés la somme nette de 600 milliards de dollars1. C’est bien plus que ce qui leur est transféré en aide au développement2!
Plusieurs pays, autrefois dits du Sud, se sont vus spoliés par les empires lors de la période coloniale via l’exploitation de leurs ressources naturelles et humaines avec l’esclavage. Aujourd’hui, alors qu’ils ont obtenu leur indépendance, un système de néocolonialisme perdure.
Question 3
VRAI OU FAUX? La faim dans le monde est due au fait qu’il n’y a pas assez de nourriture pour toutes et tous.
Faux. En réalité, il y a abondance de nourriture et non une pénurie. La production mondiale de blé, de riz et des autres céréales est suffisante pour fournir à chaque être humain 3 500 calories par jour, sans compter les fruits et légumes, les noix, les viandes et les poissons. Nous pouvons apporter l’équivalent de 2 kg de denrées, par jour et par personne, à toute la planète : 1,2 kg de céréales, graines et noix, environ 450 g de fruits et légumes, et presque autant de viande, lait et œufs. La difficulté est que beaucoup sont trop pauvres pour acheter ces denrées.
Même les pays qui souffrent de famine endémique auraient aujourd’hui la capacité de nourrir leur population3 : beaucoup d’entre eux sont des exportateurs agricoles où les terres servent à produire des denrées comme le café ou le coton qui ne peuvent pas nourrir directement les gens et qui sont vendues à des taux désavantageux pour les petits producteurs sur le marché mondial4.
Il est également faux de considérer que la croissance démographique constitue un problème en soi. « L’impact d’un bébé américain sur les ressources mondiales est 50 fois supérieur à celui d’un enfant indien. En suivant cette formule, il faudrait compter la population américaine par dizaines de milliards et la considérer comme le facteur le plus important dans le problème mondial de la population »5.
Question 4
VRAI OU FAUX? La pauvreté, c’est seulement un problème pour les pays en voie de développement.
Faux. Au Canada en 2016, un enfant sur cinq vivait dans la pauvreté6 – un sur trois dans le cas des enfants autochtones7.
Question 5
VRAI OU FAUX? Les 1 % les plus riches au monde possèdent plus que les 99 % autres.
Vrai. En 2015, l’argent que possédaient les 1 % personnes les plus riches au monde dépassaient l’argent de tous les autres8.
FICHE 2 – Nord-Sud, pays pauvres et pays riches – Comment se retrouver dans tout ça ?
Les quelques questions précédentes mettent en lumière les disparités, écarts et inégalités qui existent entre différents pays. Cependant, il ne faudrait pas non plus oublier que de tels écarts et inégalités se retrouvent aussi dans la population d’un même pays.
Les appellations pour désigner des régions du monde où l’appauvrissement et les populations défavorisées sont présents en plus forte concentration ont variées au fil du temps. Un bref survol de quelques expressions permettra d’avoir une compréhension plus critique et éclairée de ces termes.
Pays sous-développés
En janvier 1949, le président des États-Unis, Harry Truman, annonçait dans son discours inaugural l’existence d’une nouvelle catégorie de pays : « les pays sous-développés. » Un qualificatif qui n’existait pas auparavant. S’ouvrait ainsi l’ère de l’aide publique au développement9. Cette notion se base essentiellement sur une notion de développement inspirée d’une compréhension capitaliste et occidentale. Une perspective économique qui fait en sorte que les pays, dont plusieurs sont d’anciennes colonies, survivent grâce à l’agriculture et aux matières premières, et ont un faible taux d’industrialisation. Ce terme négatif insinue également que le pays gagnerait à se développer.
Dans les années 1960, jugeant que l’appellation « pays sous-développé » était péjorative, un nom plus poli « pays en voie de développement » ou « pays en développement » voit le jour. Dans les années 1970, ce sera au tour de l’expression « Pays les moins avancés » de faire son apparition. Pourtant, les réalités demeurent les mêmes et les inégalités mondiales ne cessent de s’accroitre non seulement pour les pays du Sud, mais aussi à l’intérieur de chaque pays. Les pauvres continuant de s’appauvrir et les riches, de s’enrichir.
Bonheur intérieur brut
Ce terme vient en réaction à l’indice économique utilisé pour classer les pays dans le monde, le Produit intérieur brute (PIB). Le roi du Bhoutan fut le premier à le préconiser pour mesurer autre chose que la croissance économique dans son pays aux valeurs bouddhistes10.
Tiers-monde
Une expression inventée par le démographe français Alfred Sauvy dans un article intitulé Trois mondes, une planète, publié en 1952. À cette époque, en plein début de la guerre froide, le monde semble divisé en deux, le bloc de l’Ouest avec à sa tête les États-Unis et le bloc communiste, mené par l’URSS. À ce sujet, Sauvy écrit :
« Nous parlons volontiers des deux mondes en présence, de leur guerre possible, de leur coexistence, etc., oubliant trop souvent qu’il en existe un troisième, le plus important et, en somme, le premier dans la chronologie. C’est l’ensemble de ceux que l’on appelle, en style Nations unies, les pays sous-développés. […] Et peut-être, à sa vive lueur, le monde numéro 1, pourrait-il, même en dehors de toute solidarité humaine, ne pas rester insensible à une poussée lente et irrésistible, humble et féroce, vers la vie. Car enfin ce Tiers monde ignoré, exploité, méprisé comme le Tiers État, veut, lui aussi être quelque chose. »
En créant le mot, « Tiers-monde », Alfred Sauvy fait une comparaison entre la situation des pays sous-développés et la condition des exclus politiques du Tiers état, au temps de la monarchie en France, avant la Révolution française de 1789.
Nord-Sud
La désignation d’une limite entre le Nord et le Sud est le nom donné à une ligne imaginaire qui regrouperait les pays du Nord étant généralement considérés comme plus industrialisés et économiquement plus riches; alors que les pays appartenant au Sud, sont généralement considérés comme moins développés économiquement et plus appauvris. Succédant à d’autres termes, tels que « tiers-monde » ou « pays en développement », la désignation Nord-Sud est apparue en 1980 dans un rapport intitulé Nord-Sud : un programme de survie, rapport de la Commission indépendante sur les problèmes de développement international présidée par l’ancien chancelier allemand Willy Brandt. Ce rapport utilisa aussi des cartes géographiques où se retrouvait la projection de Peters.
Depuis l’introduction de ce terme en 1980, la réalité a changé. Certains pays du Sud comme le Chili, Cuba et les Émirats arabes unis ont maintenant atteint un indice de développement humain (IDH) supérieur à celui de la Roumanie ou de l’Ukraine. Inversement, cinq des principaux pays dits émergents se retrouvent du côté Sud : la Chine, le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud et le Mexique. C’est pourquoi les appellations « pays du Sud » et « pays du Nord » sont moins utilisées aujourd’hui.
Le Sud globalisé
Avec l’effondrement de l’Union soviétique au début des années 1990, on voit maintenant apparaitre l’expression Sud globalisé qui met ainsi l’accent sur le fait qu’il n’y a pas seulement « un Sud », mais bien plusieurs réalités à travers le monde où se retrouvent des populations, des économies nationales qui sont marginalisées et exploitées. En fait, on retrouve « des Sud » même dans les pays plus favorisés. « [L]’évolution des villes dans de nombreuses régions du monde est contraire aux impératifs écologiques, sociaux et économiques. Plusieurs facteurs économiques, institutionnels et juridiques contribuent par exemple à accentuer la fragmentation des villes. On constate une ligne de fracture entre la ville « légale », bien équipée, moderne et productive, et le reste de la ville, illégale ou « informelle », parfois désignée comme bidonville, shanty town ou favela.13» Depuis la fin des années 1990, la montée de l’altermondialisme a également contribué à la diffusion de ce terme.
FICHE 3 – La solidarité internationale – Au-delà de la charité
Une chose que ces termes arrivent difficilement à démontrer est que la prospérité des plus riches reposes sur la misère des pauvres. On oppose une catégorie (le Nord : les pays développés) à l’autre (le Sud : les pays en voie de développement) plutôt que de démontrer que sans l’un, l’autre ne serait pas dans un tel état.
Il n’est pas possible de désigner un ensemble aussi hétéroclite de plus de 140 pays classés comme en voie de développement sous un seul vocable. Ce serait ne pas reconnaitre la diversité de ressources, de cultures, de régimes politiques et de rendements économiques qui s’y retrouvent tout comme les pays développés comptent aussi de nombreuses différences les uns par rapport aux autres.
C’est en faisant du bénévolat, en donnant de notre temps en vivant des expériences de solidarité qu’on arrive finalement à sortir de nos propres sentiers battus. On peut ainsi prendre conscience des différences et des ressemblances qui nous lient à d’autres, peu importe l’endroit où ils habitent : autant au sein de nos propres communautés qu’à des milliers de kilomètres.
En prenant conscience de nos propres privilèges et des désavantages de notre société, on réalise également la résilience dont font preuve tant de gens. C’est dans cet esprit que le travail de Cyclo Nord-Sud tisse des liens avec les organismes partenaires des pays en voie de développement comme des pays développés afin qu’un partage s’effectue. Au Québec, des collectes de vélos usagés et des campagnes de sensibilisation sont organisées par Cyclo Nord-Sud, ses membres et ses collaborateurs. Dans les pays partenaires, ce sont des organismes communautaires et d’économie sociale et solidaire qui prennent en charge la réception, la réparation, la distribution ou l’entretien des vélos. Devenant une source d’inspiration pour la valorisation du vélo dans notre propre société, ces gens nous transforment à leur tour…
Économie sociale et solidaire
So! So! So! Solidarité!
Scandé lors de manifestations de toutes sortes, le « So! So! So! Solidarité! » nous ramène au mot « solidarité » qui vient du terme latin solidum et signifie « pour le tout », pour l’ensemble, pour toutes et pour tous. Interdépendance, coopération, entraide, mutualité et réciprocité sont autant de valeurs aidant à promouvoir des façons différentes d’unir nos forces pour un monde plus solidaire. Une importante partie du travail des mouvements de solidarité vise à lutter contre les inégalités de toutes sortes ou à s’entraider lors de situations difficiles.
Au Québec, l’histoire de la solidarité internationale est multiple15. Jusqu’au début du XXe siècle, les mouvements de solidarité étaient menés par les communautés religieuses et à travers l’Église afin d’aider les plus démunis. Aujourd’hui, bien que les communautés religieuses continuent de jouer un rôle dans les mouvements solidaires, les syndicats, les organisations non gouvernementales (ONG) et les groupes communautaires ont également permis à la vie associative québécoise de bourgeonner. C’est dans cet esprit que Cyclo Nord-Sud a vu le jour à la fin des années 1990, après que ses membres fondateurs aient milité pendant plus de vingt ans au sein du Monde à Bicyclette, un groupe joliment irrévérencieux.
La solidarité n’est pas à sens unique
Si on réalise que des communautés défavorisées existent non seulement dans les pays du Sud, mais aussi près de chez nous, comment réconcilier l’un et l’autre? Certaines personnes diront : « Pourquoi envoyer de l’argent ou des biens à des communautés défavorisées d’autres pays alors qu’il y a des gens dans le besoin au coin de la rue chez moi? » En fait, l’un n’empêche pas l’autre. Faire preuve de solidarité dans son propre milieu ne devrait pas empêcher des appuis solidaires dans des pays étrangers et vice et versa.
La crise du verglas de 1998 a des répercussions jusqu’au Mali
À l’hiver 1998, une partie du Québec était frappée par une crise du verglas sans précédent et des milliers de foyers se retrouvaient sans eau et sans électricité. Parmi les municipalités touchées par cette crise : Sainte-Élisabeth, dans la région de Lanaudière. La population de Sanankoroba, un village malien jumelé depuis plusieurs années avec Sainte-Élisabeth, fait une collecte de fonds pour leur village homologue et fait parvenir un montant de 100 $ aux habitants de Sainte-Élisabeth pour leur venir en aide durant cette période difficile16.
Qu’elle se déploie dans notre municipalité ou dans un contexte international, la manifestation de la solidarité a bien souvent l’effet contagieux de renforcer une solidarité à la fois globale et locale. Qu’on pense à des étudiants partis en échange à l’étranger et qui, à force de se faire poser des questions sur la situation des autochtones au Canada, commencent à s’intéresser un peu plus à ce qui se passe chez eux. On pense aussi aux bénévoles de la Croix-Rouge qui sont déployés partout dans le monde, incluant au Canada pour venir en aide aux sinistrés des inondations au Québec et des feux de forêt en Colombie-Britannique en 2017.
La solidarité qui nous met en lien avec les autres peut aussi nous permettre de :
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Mieux nous comprendre comme individu, comme groupe et comme société;
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Prendre conscience des ressemblances et des différences qui existent dans notre milieu et avec des gens de divers horizons;
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Découvrir notre humanité;
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Aviver notre sentiment de désaccord et notre besoin d’agir devant l’injustice;
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Réaliser que la solidarité ce n’est pas « faire la charité » ni « agir par pitié », mais plutôt permettre à d’autres de développer et de maintenir leur propre dignité;
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Nous rappeler des situations qu’on a soi-même vécues et où l’entraide fut importante, etc.
Vie associative
Il ne faudrait pas croire que la solidarité n’est que l’affaire d’organismes ou de groupes. On la retrouve d’abord dans de petits gestes quotidiens, dans le temps qu’on donne aux autres, dans notre manière d’interagir et dans nos implications sociales.
Des personnes âgées tricotent pour les réfugiés syriens
La vague de réfugiés syriens arrivés au Canada en 2016 a suscité une vague de solidarité. Prenons l’exemple d’une quinzaine de dames de Trois-Rivières qui ont décidé de tricoter tuques, foulards et mitaines pour remettre aux réfugiés qui connaitront leur premier hiver17.
Travailler avec Haïti : un exemple de solidarité
Le Carrefour d’entraide de retrouvailles du Cap-Haïtien (CENTRECH) est une organisation partenaire de Cyclo Nord-Sud. En écoutant cet entretien avec Pierre-Louis Mercier, membre de CENTRECH, vous pourrez en apprendre davantage sur les raisons qui le motivent lui et ses collègues de CENTRECH à travailler avec des communautés du nord d’Haïti, pays dont il est originaire.
Les 17 objectifs des Nations Unies pour le développement durable
En plus des individus et les associations, les gouvernements s’engagent eux aussi à éliminer la pauvreté et améliorer l’avenir de la planète. En 2015, les pays ont eu la possibilité d’adopter les objectifs des Nations Unies pour le développement durable, qui visent à éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité de tous. Voici ces 17 objectifs18
1. Pas de pauvreté
2. Faim « zéro »
3. Bonne santé et bien-être
4. Éducation de qualité
5. Égalité entre les sexes
6. Eau propre et assainissement
7. Énergie propre et d’un cout abordable
8. Travail décent et croissance économique
9. Inégalités réduites
10. Villes et communautés durables
11. Consommation et production responsables
12. Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques
13. Vie aquatique
14. Vie terrestre
15. Paix, justice et institutions efficaces
16. Partenariats pour la réalisation des objectifs
SOURCES
- Nancy Thèdes, « La néolibéralisation de l’aide au développement : les alternatives sont-elles encore possibles? » dans le cadre du congrès 2010 de L’Entraide missionnaire, « Par-delà l’aide internationale : des solidarités à inventer ».
- JQSI, le flux des richesses : https://jqsi.qc.ca/?Les-flux-des-richesses%2C4898
- Nations Unies, Rapport final : le droit à l’alimentation, facteur de changement, 2014 : http://www.srfood.org/images/stories/pdf/officialreports/20140310_finalreport_fr.pdf
- Food first (en anglais) : https://foodfirst.org/
- Michel Saint-Germain, L’avenir n’est plus ce qu’il était, Éditions Québec/Amérique, 1993, p. 280-281.
- Family Service Toronto, Campagne 2000, Mettons fin à la pauvreté des enfants et des familles, 2016 : https://campaign2000.ca/wp-content/uploads/2016/11/Campagne2000NationalFrenchReportCard2016.pdf
- David Mcdonald, Daniel Wilson, Shameful Neglect, 2016. (en anglais) : https://policyalternatives.ca/sites/default/files/uploads/publications/National%20Office/2016/05/Indigenous_Child%20_Poverty.pdf
- ACEA, The Automobile Industry Pocket Guide, 2016-2017. (en anglais) : https://www.acea.auto/uploads/publications/ACEA_Pocket_Guide_2016_2017.pdf
- Revue Challenges, Les 1% les plus riches possèdent plus que les 99 autres : https://www.challenges.fr/monde/les-1-les-plus-riches-au-monde-possedent-plus-que-les-99-autres_44357
- Source image : Daniel Raiche : http://www.conceptspourtous.uqam.ca/Site1/Oeuvres.php?OEUVRES=226,
- Jacques B. Gélinas, Dictionnaire critique de la mondialisation : Les mots du pouvoir, le pouvoir des mots, Écosociété, 2008, pp. 250-251.
- Bonheur National Brut : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bonheur_national_brut
- Pierre Jacquet, Rajendra K. Pachauri et Laurence Tubiana sous la dir., L’Annuel du développement durable 2010 – Regards sur la terre : Villes changer de trajectoire, Presses de Science Po, 2010, p.13.
- L’achat responsable : https://www.ecpar.org/fr/achat-responsable
- Qui aide qui? Une brève histoire de la solidarité internationale au Québec, Pierre Beaudet, Boréal, 2009.
- Un village malien au secours de sinistrés québecois. : https://desmainspourdemain.org/voir.asp?medias_AutoID=4
- Radio Canada, Des personnes âgées tricotent pour les réfugiés syriens à Trois-Rivières : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/753010/25000-tuques-trois-rivieres-residence-personnes-agees-tricoter-refugies-syriens
- Nations Unies, Objectifs de développement durable : https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/objectifs-de-developpement-durable/