Module 4

Les bienfaits mondiaux du vélo

Distinguez les divers avantages qualitatifs et quantitatifs de l’utilisation des vélos dans les pays du Sud et du Nord et comprenez comment ils contribuent à l’autonomisation des utilisateur(rice)s et de certaines communautés.

  • Fiche 1 : Les bienfaits du vélo au Nord et au Sud

  • Fiche 2 : La bicyclette – Le moyen de transport le plus efficace au monde

  • Fiche 3 : Communiquer à vélo

  • Fiche 4 : La santé sur deux roues

  • Fiche 5 : Un vélo écolo

  • Fiche 6 : Vélo, boulot, dodo

  • Fiche 7 : L’accès à l’éducation et la possibilité d’améliorer ses performances scolaires

 

Du contenu téléchargeable se trouve en bas de page

Fiche 1 : Les bienfaits du vélo au Nord et au Sud

Le module L’histoire du vélo : ici et ailleurs trace les grandes lignes de l’utilisation du vélo à travers le monde depuis la moitié du XIXe siècle. En y regardant de plus près, on constate que les bienfaits de la bicyclette dans la vie quotidienne sont multiples et varient d’une personne à l’autre.

Dans la vidéo Un regalo que mueve, des partenaires cubains de Cyclo Nord-Sud de Cuba partagent avec nous les nombreux avantages que le vélo leur apporte dans leur vie.

À partir des divers aspects explorés ci-dessous, nous pouvons prendre conscience des multiples avantages que représente une utilisation accrue des vélos et ce dans les pays en voie de développement autant que dans les pays développés2.

Grâce à la bicyclette, on vit et on respire, on bouge et on se rencontre. Toutes les études montrent que les effets sur la santé sont bénéfiques à partir d’une demi-heure de vélo par jour : l’espérance de vie augmente même de deux ans, risque d’accident inclus3. Il est donc dangereux de ne PAS faire du vélo!

À travers l’Asie du Sud, des véhicules à pédales auxquels sont attachés des remorques, des paniers et des plateformes de chargement transportent tout, depuis des passagers jusqu’à des cochons couinant ou des sacs de riz.

Les travailleurs de la santé au Nicaragua traversent la campagne à vélo pour rendre visite à des parents éloignés, et au Kenya les fermiers livrent leur lait à vélo.

Les postiers australiens pédalent à travers la ville avec leurs sacs de courrier, les employés dans les villes européennes se rendent souvent à leur lieu de travail à vélo, et des milliers de coursiers filent à côté des voitures à l’arrêt dans les centres urbains d’Amérique du Nord1.

Cycliste, Mangkutana, Indonésie

10 raisons de faire du vélo

  1. Propreté atmosphérique : pas de gaz à effet de serre, pas de pluies acides, pas de smog urbain, pas de manganèse, benzène, HAP, et autres polluants qu’exhalent les automobiles.

  2. Propreté aquatique : pas de tache d’huile, sels déglaçant, liquides à pare-brise, rinçage de cales ou naufrages de pétroliers, tous des polluants reliés à l’usage de l’automobile.

  3. Paix acoustique : le vélo est silencieux, pas de ce bruit de moteurs qui nous force à fermer les fenêtres en été, car même si l’oreille n’a pas de paupières, elle a tout de même besoin de repos.

  4. Efficacité : c’est un véhicule fluide qui ignore la congestion, vous transporte de porte à porte, s’accommode de trajets compliqués et peut transporter jusqu’à dix fois son propre poids.

  5. Sécurité : le vélo ne tue pas, ou très rarement, comparé à l’automobile qui tue chaque année plus de 1/4 de million d’individus à l’échelle mondiale, bien plus que toutes les guerres.

  6. Économie : le vélo ne coûte presque rien à son propriétaire, contrairement à l’automobile qui accapare 25 à 40% du budget familial et d’énormes tranches de fonds publics.

  7. Espace : le vélo s’accommode de petits coins, alors que l’auto se réserve toute une surface à la maison, au travail, au centre d’achats, nécessite 44 m2 pour rouler, contre 6m2 pour un vélo.

  8. Énergie : le vélo nécessite une énergie musculaire qui se tonifie à l’usage, alors que l’auto nécessite 1 630 litres de pétrole par an, dont seulement 15 % sert aux déplacements réels.

  9. Santé physique : 30 minutes par jour, cet exercice sans impact, facile à intégrer aux activités quotidiennes, peut vous permettre d’ajouter 2 ans à votre espérance de vie.

  10. Et le plus important : le vélo, c’est l’fun! Plaisir de l’équilibre dans le mouvement, de l’accomplissement de soi et des surprises de la découverte! Sans compter les bienfaits collatéraux d’arriver de bonne humeur à l’école, au bureau ou à la maison!

Fiche 2 : La bicyclette – Le moyen de transport le plus efficace au monde

Les bicyclettes et les triporteurs sont parmi les moyens de transport les plus efficaces parce qu’ils sont rapides et permettent de se rendre dans des endroits plus éloignés tout en transportant plus de poids. L’efficacité du vélo comme moyen de transport se vaut tout autant en zones rurales qu’urbaines. En comparaison à la marche, encore très présente dans plusieurs milieux ruraux des pays en voie de développement, le vélo permet de gagner du temps et de transporter davantage de charges. En milieu urbain, autant dans les pays de voie de développement que dans les zones plus industrialisées des pays développés, où les embouteillages, le prix élevé des stationnements et de l’essence remettent en question les avantages de la voiture, faisant en sorte que le vélo est un choix incontournable pour les courtes et les moyennes distances. Pour des trajets plus longs, en complémentarité avec les transports publics, il reste redoutablement efficace.

Aguada de Pasajeros, Cuba

Déplacement en milieu rural

Au Pérou, une famille d’agriculteurs doit se rendre au champ plusieurs fois par jour, transporter de l’eau et du bois d’allumage, apporter une partie de sa récolte au marché, etc. Environ une fois par mois, elle devra utiliser des moyens motorisés comme une voiture ou un autobus pour traverser les Andes et parcourir une plus grande distance. Au Kenya, en Afrique, on estime que c’est moins de 10 % des déplacements qui se font en transport motorisé. Dans les pays en voie de développement, la plupart des déplacements en milieu rural se font à l’intérieur de trois kilomètres, souvent sur des surfaces planes où on peut utiliser des vélos ou bien dans des sentiers tellement étroits et escarpés que même des jeeps ne réussiraient pas à passer. Dans de telles conditions, ce n’est donc qu’une minorité de déplacements qui se font en transport motorisé4.

Il faut savoir que dans les pays en voie de développement, un vélo sert entre cinq et dix personnes de plus que son acquéreur(e) : la famille immédiate, le cousin ou la voisine. Un vélo devient un véhicule pour aller au travail ou pour poursuivre ses études, pour offrir un service de bici-taxi ou de livraison de marchandises, pour mener sa propre microentreprise, pour aller vendre les produits de la ferme, pour se rendre à la clinique de santé, etc.

La mobilité est un élément crucial dans la vie des gens des pays en voie de développement. Elle leur permet d’améliorer leur productivité personnelle, de rejoindre les marchés où ils pourront écouler leurs produits ou offrir leurs services, d’avoir un meilleur accès à l’emploi, aux soins de santé, à l’éducation et aux idées porteuses de progrès. La mobilité représente souvent la différence entre la misère et un niveau de vie décent. À Beira au Mozambique, on a pu observer une augmentation du revenu des individus de 4 % par mois grâce à la mobilité accrue que confère l’acquisition d’un vélo5.

Cycliste transporteur de jouets, Masamba, Indonésie.

Le vélo peut ainsi jouer un rôle important dans la vie des individus, mais également dans de l’élaboration de politiques en matière de transport. Par exemple, au Québec, ce n’est qu’à partir de la fin des années 1970 que le ministère des Transports, jusqu’alors principalement préoccupé par le transport motorisé, publia un document clé recommandant de reconnaitre formellement la bicyclette comme un véhicule à part entière et proposant la construction d’aménagements cyclables et l’amélioration de la sécurité routière pour les cyclistes6! Aujourd’hui, on compte plus de 12 000 km de pistes cyclables au Québec, une augmentation de 30 % depuis 20107.

Dans plusieurs pays en voie de développement, l’infrastructure routière laisse à désirer et même dans les pays du Nord, d’importants fonds publics doivent être investis pour développer et entretenir la voirie. Miser sur le développement de moyens de transport non motorisés comme stratégie de transport pour les déplacements quotidiens pourrait devenir libérateur à plusieurs égards :

  • En offrant une solution de rechange à la dépendance à l’énergie fossile qui est polluante et payante;

  • En s’attaquant aux problèmes de trafic et d’embouteillages qui empirent sans cesse;

  • En permettant d’utiliser les fonds publics à d’autres secteurs comme la santé et l’éducation;

  • En aidant les gens à maintenir une bonne santé et à réduire le risque d’obésité, un problème qui coûte cher au système de santé;

  • En améliorant la sécurité routière par la réduction du nombre d’accidents, en plus de contribuer à un meilleur partage de l’espace public.

Fiche 3 : Communiquer à vélo

Communiquer à vélo

Dans certains cas, le vélo est une question de participation citoyenne. Prenons l’exemple d’un villageois qui tire avantage de son vélo pour se rendre à une rencontre politique à laquelle il n’aurait pu participer s’il avait dû parcourir les 20 kilomètres à pied. Favorisant une plus grande mobilité, la bicyclette devient donc aussi un moyen de rester en contact, en faisant passer les nouvelles d’un village à l’autre, en permettant de recevoir des journaux ou d’autres publications, etc. Qu’on songe aux différentes compagnies de livraison qui utilisent les messagers à vélo en milieu urbain, nul doute qu’encore une fois, le vélo comme moyen de communication est bénéfique.

Pédaler en toute solidarité

La bicyclette est en soi un petit prodige : d’une mécanique extrêmement simple, pouvant transporter jusqu’à dix fois son propre poids, sans besoin de carburant et sans pollution, la bicyclette est la « petite reine » de l’ingénierie. Mais cela ne s’arrête pas là… Avec sa simplicité désarmante, la bicyclette nous permettrait d’aller au bout du monde si on le voulait… En fait, c’est littéralement ce que font certaines personnes comme Pierre Bouchard et Janick Lemieux, deux comparses de Cyclo Nord-Sud qui, depuis une quinzaine d’années, pratiquent une certaine forme de nomadisme et pédalent à travers le monde. Deux autres aventuriers à vélo, Lucie Poulin et Torrey Pass de Pedaling South ont, quant à eux, pédalé de l’Alaska à l’Argentine! Au fil de leurs périples, ces bourlingueur(euse)s sur deux roues ont pu rencontrer plusieurs des organisations partenaires de Cyclo Nord-Sud et voir de leurs propres yeux les bienfaits du vélo dans la vie de milliers de gens.

Fiche 4 : la santé sur deux roues

Presque tout le monde consacre au moins 30 à 60 minutes par jour à ses déplacements. Mais qui prend le même temps pour faire du sport? Pourtant, le vélo offre une merveilleuse combinaison de mobilité et d’activité physique.

Les études confirment : le cœur des cyclistes affiche une santé étonnante et ces derniers sont moins à risque des maladies cardio-vasculaires. Au Québec, il y a 11 000 décès des suites d’une maladie cardio-vasculaire8 et environ 17 cyclistes tués sur la route chaque année9.

L’usage du vélo au quotidien permet une diminution des maladies cardio-vasculaires et du stress. D’après la prestigieuse British Medical Association, 30 minutes de vélo par jour permettraient de diminuer ce risque par deux. La pratique régulière du vélo réduit aussi les risques de diabète chez les adultes, d’obésité et d’hypertension. Elle améliore aussi la qualité de la masse osseuse, l’endurance ainsi que le bien-être psychologique. En pratiquant le vélo régulièrement, durant une période de deux ans, on augmente également sa performance respiratoire de 13%.

Aux États-Unis, le citoyen moyen prend de 800 à 900 grammes par an. Ce gain de poids pourrait être évité en marchant 2 000 pas de plus par jour. Le vélo, en plus de nous aider dans nos déplacements quotidiens, peut s’avérer un bon moyen de combattre l’obésité. Il n’y a pas que pour la santé physique que le vélo est bénéfique. L’activité physique augmente l’attention des enfants et des adolescents, facilite l’apprentissage et augmente la motivation à l’école, ce qui se traduit par de meilleurs résultats scolaires et une plus grande estime de soi10!

2 : c’est le nombre d’années que vous ajoutez à votre espérance de vie en pratiquant le vélo régulièrement, accidents inclus. Il est donc dangereux de ne pas rouler à vélo!

Fiche 5 : Un vélo écolo

Les transports, et en particulier la prolifération des automobiles et des camions légers, sont la plus importante source de polluants atmosphériques au monde, pouvant générer jusqu’à 86 % des polluants émis dans certaines agglomérations urbaines, comme c’est le cas à Mexico et à Bangkok. Les engagements pris par la communauté internationale dans l’accord de Paris prévoient de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, entre autres en désinvestissant dans les énergies fossiles11. Cet objectif doit inévitablement se traduire par d’importants changements dans le secteur du transport.

C’est dans les transports que les émissions de gaz à effet de serre connaissent la plus forte croissance. Même dans les pays en voie de développement où la flotte automobile est encore peu importante, les émissions polluantes sont déjà inquiétantes, à cause de l’absence quasi complète de contrôle de la part des autorités publiques. La bicyclette offre donc une solution de rechange propre au transport motorisé. En plus, le vélo contribue à réduire la pollution sonore. Par exemple, en 2004, lors de la tenue de l’événement En ville sans ma voiture, Environnement Québec a pu mesurer la diminution suivante de pollution sonore et atmosphérique :

 

  • Une baisse de 90 % du taux de monoxyde d’azote (NO) et de 90 % du monoxyde de carbone (CO) a été enregistrée cette journée-là par la Direction de l’environnement de la Ville de Montréal.

  • La mesure de bruit enregistrée pendant la période la plus calme de la journée (13h30) a été de 50 décibels (dB), comparativement à 80,5 décibels (dB), au même endroit et à la même heure une semaine plus tard12.

Fiche 6 : Vélo, boulot, dodo

Non seulement certains utilisent leur vélo pour se rendre au travail et ainsi épargner de l’argent en n’ayant pas à payer pour des frais de transport en commun ou pour un véhicule motorisé, mais d’autres font carrément de leur vélo leur source de travail.

Dans bien des pays où l’économie informelle est au cœur des activités quotidiennes génératrices de revenus, les travailleur(euse)s doivent faire preuve de créativité et de débrouillardise. Ainsi voit-on se déplacer des vendeur(se)s ambulants qui, plutôt que d’attendre que des gens viennent à leur commerce, décident de se rendre jusqu’à leurs client(e)s. Des femmes ayant fixé leur machine à coudre à l’arrière de leur vélo peuvent ainsi se déplacer aisément pour offrir leur service à ceux qui en ont besoin.

 

Maya Pedal

Le vélo permet aussi de livrer plus rapidement le poisson et de développer d’autres projets générateurs de revenus comme la location de bicyclettes pour le cyclotourisme. Et que dire de ces gens du Ghana qui fabriquent des vélos à partir de matériaux générés localement, comme le bambou. Une méthode qu’on voit également employée dans la vidéo Un regalo que mueve. Même lorsqu’ils ne sont plus fonctionnels pour rouler, les vélos et leurs pièces peuvent encore servir à fabriquer différents instruments fort utiles dans le contexte des pays du Sud : pompes à eau, machines à laver, instruments aratoires, décortiqueuses, déchiqueteuses, dénoyauteuses, barattes, treuils, génératrices, ventilateurs, moteurs à hélices, moulins à aiguiser, à coudre, à scier, à tourner le bois, à vriller, etc. Tous des instruments à pédales qui offrent des performances fort intéressantes.

Maya Pedal est une organisation guatémaltèque qui utilise les dons de vélos pour créer toutes sortes de « bici-machines » qu’on appelle bicimáquina en espagnol. Ces machines servent à toutes sortes de choses comme des cordes à linge, pompes à eau, moulins à grains, etc.

Le vélo comme source de revenus ou moyen de transport pour le travail n’est pas seulement une possibilité pour les populations du Sud. La vétérinaire à vélo Claude Lefrançois se distingue aussi en faisant ses visites à domicile sur la Rive-Sud de Montréal en se déplaçant à bicyclette, et ce, été comme hiver! Quant au Fruixi13, il permet de livrer des fruits et légumes frais dans le quartier Rosemont à Montréal!

Dans certaines régions du monde, où l’on ne trouve pas de transport en commun ou de transport scolaire, l’accès à un vélo est décisif pour se rendre à l’école.

Fiche 7 : L’accès à l’éducation et la possibilité d’améliorer ses performances scolaires

Dans certaines régions du monde, où l’on ne trouve pas de transport en commun ou de transport scolaire, l’accès à un vélo est décisif pour se rendre à l’école.

À l’inverse, le vélo permet aussi à des enseignant(e)s de se rendre dans des endroits plus difficiles d’accès. Voilà un autre engrenage du changement…Dans les pays en voie de développement, l’accès à un vélo pour les filles et les femmes leur fait gagner du temps en leur permettant d’effectuer leurs tâches plus rapidement et de se rendre à l’école. Une étude menée en Espagne en 2010 a démontré que les adolescentes qui se déplacent à pied ou à vélo pour aller à l’école obtiennent de meilleures notes. L’étude a été menée auprès de 1 700 élèves de 13 à 18 ans dans cinq villes espagnoles. Parmi les filles, on a constaté de meilleures performances pour celles qui se déplaçaient à pied ou à vélo pour aller à l’école, avec des résultats supérieurs pour celles dont le trajet durait au moins 15 minutes. Un argument de plus pour des programmes comme Mon école à pied, à vélo organisé par Vélo Québec et qui fait la promotion des transports actifs dans la vie des jeunes.

Pour les filles et les femmes14

L’autonomie que le vélo apporte aux filles et aux femmes est importante. Que ce soit à la fin du XIXe siècle ou à des périodes plus récentes, avec le vélo, des filles et des femmes à travers le monde ont pu acquérir une liberté et une autonomie sur deux roues. Grâce au vélo, elles ont pu sortir de leur isolement, changer leurs habitudes vestimentaires et prendre soin de leur santé tout en découvrant les bases de la mécanique.

Cycloféminisme… la pédale douce

Dans les années 1850, aux États-Unis, on voit apparaitre un pantalon bouffant porté par des femmes adeptes du vélo, dont les militantes Amelia Bloomer et Libby Miller. En 2001, la Cubaine Alina Miranda Busutiel reçoit une bicyclette par l’entremise d’un programme de Cyclo Nord-Sud. Son vélo lui a permis d’économiser en n’ayant plus à payer pour prendre les transports en commun. À l’été 2010, une militante palestinienne pour les droits des femmes, Asmaa Al Ghoul, décide de traverser à vélo une partie de Gaza pour défier les croyances populaires voulant que la place d’une femme n’est pas sur une bicyclette. En Afghanistan, les « Petites reines de Kabou l» se battent pour que les femmes puissent s’épanouir dans le sport de leur choix. La bataille est loin d’être gagnée, mais elles font beaucoup jaser et étaient même candidates pour le prix Nobel de la paix en 2016.

Bénéficiaires de vélos envoyés par Cyclo Nord-Sud, Nyitakpo, Togo.

Notices et sources 

Toutes les infographies présentes sur cette page peuvent être téléchargées et utilisées à des fins de formations scolaires ou autres. 

 

De plus, n’hésitez pas à en apprendre plus sur Cyclo Nord-Sud et sa mission.

Contenu téléchargeable 

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Sources

  1. Benoît Lambert, Cyclopolis, ville nouvelle : contribution à l’histoire de l’écologie politique, Georg éditeur, 2004, p. 85, citant Marcia D. Lowe, « Le développement des villes » in L’État de la planète 1992, Washington, D.C., Worldwatch Institute, p.8.

  2. Une discussion plus détaillée sur l’emploi des termes « Nord » et « Sud » se retrouve au module 3 de cette trousse.

  3. Radio Canada, Faire du vélo pour vivre plus longtemps : https://ici.radio-canada.ca/info/videos/media-7711529/faire-du-velo-pour-vivre-plus-longtemps

  4. Ricardo A. Navarro, Urs Heierli et Victor Beck, Alternativas de transporte en America latina : la bicicleta y los triciclos, co-édition de SKAT, CESTA, CETAL et GATE, 1985, p. x.

  5. Extrait de Julia Philpott, “Women, Transportation and Poverty: The Role Of Non-Motorized Transport”, Perspectives mondiales sur le vélo, Conférence Vélo-Mondiale, Vélo-Québec, Montréal, 1992.

  6. Vélo Québec a 50 ans! : https://www.velo.qc.ca/

  7. Radio Canada, Les cyclistes sont de plus en plus nombreux sur les routes du Québec : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/784701/velo-quebec-rapport-transport-quebecois-cyclistes

  8. Principales causes de décès au Québec : https://www.inspq.qc.ca/santescope/syntheses/principales-causes-de-deces

  9. Le Devoir, plus de cyclistes, moins de blessés : https://www.ledevoir.com/societe/472272/velo-quebec-plus-de-cyclistes-moins-de-blesses

  10. Sports et résultats scolaires : wixxmag.ca/articles/dossier/sport-et-resultats-scolaires

  11. Accords de Paris sur le climat : https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_de_Paris_sur_le_climat#Objectifs

  12. En ville sans ma voiture : https://data.tc.gc.ca/archive/fra/programmes/environnement-pdtu-envillesansmavoiture-959.htm

  13. Fruixi Rosemont : http://www.cdcrosemont.org/fruixi_rosemont.php

  14. Une discussion plus détaillée sur le rôle de la bicyclette comme facteur d’émancipation des femmes se retrouve au module 5.